Le patrimoine velleronnais

LES TRESORS CACHES DE VELLERON

L’église Saint Michel :
L’actuelle église Saint-Michel s’appelait jusqu’au XIXeme Siècle, « Notre-Dame-de-Nazareth ». Cette église comporte plusieurs styles de construction de plusieurs époques : La partie la plus ancienne de l’église est romane : si la voûte est du Xllè siècle, sa façade et sa porte en revanche, sont du XVlIè. Elle compte sept chapelles construites à différentes époques (du XVè au XVIè Siècles). Les fonts baptismaux, en pierre, datent du début du XVIIe et sont ornés de grandes feuilles d’acanthe dans la partie supérieure. Ils portent les armes de Jean de Tulle, Evêque d’Orange et prieur de Velleron. Les armoiries de Velleron sont sculptées dans la pierre de la chaire ainsi que sa date de construction 1657.

Le Moulin Saint Joseph :
Le Canal du Moulin a été creusé pour fournir, grâce au courant, l’énergie mécanique nécessaire à la fabrication de la farine de blé. Au début du siècle la Minoterie appartenait à la famille Porcel, ensuite les propriétaires furent Seymard et Seignon, Seymard et Barge, puis Fenouil, Place et Coudray et enfin Toulousan. La farine, en sacs de cent vingt-deux kilos, partait sur des charrettes pour les boulangeries des villages alentours. Un autre moulin à farine est celui de la Sylvestre, ancienne minoterie Armand, où l’on faisait de la farine pour les bêtes à partir de l’orge – qui provenait quelquefois de Nyons – de l’avoine, du mais et du blé dur. Pendant longtemps on a traité les ocres dans le Vieux Moulin ou Moulin de Crillon, avec son canal que longe l’ancienne route de l’isle sur Sorgue. Notre région est riche en sites de production de roches colorées ou ocres. A Velleron arrivaient des cargaisons de pierres à ocres claires en provenance de Villes-sur-Auzon ou de Mormoiron. Au Vieux Moulin on procédait à la trituration, au blutage et à l’emballage – en sacs ou barils -des ocres. Ces poudres servaient à la fabrication du linoléum, des cires à cacheter, des encaustiques, des colorants pour papiers peints ou pâtes à papier, des peintures, des carreaux de céramique, etc Sur le Canal du Moulin étaient construits les lavoirs publics. Une dizaine de femmes pouvaient travailler là, côte à côte, agenouillées dans une sorte de lavoir rudimentaire en bois, un sac de jute replié sur le fond en améliorait le confort. Malheureusement ces lavoirs une fois abandonnés se sont écroulés ; au mieux on les a un peu restaurés comme celui de l’Eyguette. Il existait un Moulin à Huile dans le quartier des Petits Mians. La production d’olives était très importante au début du siècle. L’huile d’olives était a seule utilisée, consommée crue ou cuite.

Le Vieil Hôpital :
du XVIIIè siècle , aujourd’hui centre culturel.

Station Thermale :
dénommée « Les eaux minérales », ancien établissement thermal (XIXe siècle) et source d’eaux alcalines et sulfureuses, très curatives, qui coule toujours, Route de L’Isle sur la Sorgue.

La montagne

La Grande Bastide :
Ferme fortifiée déjà attestée, propriété au XVI siècle, propriété des Astouaud puis des Cambis, qui s’élève sur une lande à moutons, parsemée de pins parasols et de vieux amandiers. Route de l Isle sur sorgue.

Le Marché Agricole :
Reconnu comme l’un des 100 plus beaux de France, s’ouvre aux chalands tous les après midis (sauf dimanche et Jours fériés) 18 h d’avril à septembre et à 16 h 30 d’octobre à mars).